CAS BERNARD, voyage Guyane.
La recherche d'or en Guyane a débuté
au cours du XIXe siècle. L'orpaillage traditionnel consiste
à tamiser dans une batée l'eau des rivières qui, creusant
la terre sur laquelle elle court, transporte parmi ses alluvions des particules
d'or.
Une exploitation aurifère moderne traite de plus grands volumes. Sur
un périmètre dont l'Etat accorde la concession, on va creuser
toute la terre avec une pelle mécanique :
La terre creusée est déposée sur une table gravimétrique et aspergée d'eau :
La terre et l'eau forment une boue qui coule sur un tapis de caoutchouc percé de petites alvéoles. L'or plus lourd que la boue se dépose dans les alvéoles, au bout de deux jours on enlève le tapis qui contient désormais le métal précieux.
Quand on creuse un périmètre
de terre, on constitue une réserve d'eau qui servira à asperger
la terre. Après son passage sur la table gravimétrique l'eau est
recueillie et retourne dans la réserve, on l'économise ainsi.
Les troncs des arbres coupés sont conservés et enfouis dans la
terre quand toute la superficie a été creusée. Cette méthode
enrichit le sol et améliore le reboisement de la forêt.
La méthode de la table gravimétrique n'utilise aucun produit chimique
et améliore l'impact de la recherche d'or sur l'environnement.
Sur un autre site, où fut précisément tourné le film "600 kilos d'or pur", une ancienne drague :
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